FAQ Adoucisseur

En finir avec les idées reçues 
Vrai-Faux sur l’adoucisseur

Le calcaire n’est pas une fatalité VRAI
Finis la peau qui tiraille, le shampoing qui ne mousse pas, les traces blanches sur les robinets de la salle de bain, la machine à laver qui rend l’âme trop vite et les factures d’énergie qui explosent. Tous ces désagréments ont une cause unique : le calcaire contenu dans l’eau du robinet. Il existe une solution fi able, simple et économique pour se débarrasser durablement de tous ces désagréments : l’adoucisseur d’eau. Le fonctionnement de l’adoucisseur d’eau repose sur le principe de l’échange ionique, qui substitue des ions sodium très solubles aux ions calcium et magnésium grâce au passage sur une résine appropriée. L’eau est alors débarrassée de son calcaire et on parle d’eau adoucie. 

Le calcaire protège la tuyauterie et les appareils de la corrosion FAUX
La corrosion de la tuyauterie peut avoir plusieurs origines : électrochimique, chimique, bactérienne et/ou mécanique. Il est illusoire de penser que le calcaire permettrait de protéger vos canalisations contre toutes ces formes de corrosion.
Dans tous les cas, les corrosions continuent de se développer sous la couche de calcaire, ce qui implique systématiquement de prévoir des traitements ou systèmes de protection (type anodes) appropriés pour lutter contre la corrosion. D’autre part, en utilisant un adoucisseur, vous respectez avantage l’environnement puisque l’eau adoucie permet d’utiliser moins de shampoing, de savon, de lessive et contribue donc à rejeter moins de produits détergents et d’assouplissant dans nos sols et nos nappes phréatiques. L’adoucisseur rend également parfaitement inutiles tous les produits anticalcaire, réputés nocifs*. 

L’adoucissement n’entraîne ni agressivité, ni corrosivité de l’eau VRAI
La corrosivité désigne le pouvoir de dissoudre le métal dans l’eau, l’agressivité celui de dissoudre le calcaire dans l’eau. L’adoucissement n’a aucun impact sur ces deux propriétés. Notamment, il ne dissout pas le calcaire mais remplace les ions calcium et magnésium de l’eau par des ions sodium. 

L’eau adoucie est potable VRAI
L’eau adoucie est évidemment potable ! L’adoucissement sur résines échangeuses d’ions fait partie des procédés reconnus par le Ministère de la Santé pour le traitement des eaux destinées à la consommation humaine. **

Boire de l’eau adoucie peut provoquer une carence en calcium FAUX
Le calcium est un minéral très présent dans l’alimentation (produits laitiers, légumes, fruits secs…) Une alimentation équilibrée répond donc aux besoins en calcium de l’organisme, même en l’absence de calcium dans l’eau de boisson. Les réglementations françaises et européennes n’imposent pas de teneur minimale de calcium dans l’eau potable adoucie.

L’eau adoucie n’a pas de goût salé VRAI
En cuisine, le goût salé provient de l’association des ions chlorure et des ions sodium que l’on trouve dans le sel de table (chlorure de sodium). Dans l’eau adoucie, seule la teneur en sodium augmente légèrement et le sodium n’a pas de goût (apport de 4,6 mg/l d’eau pour 1 °f adouci).

NE PAS CONFONDRE TH et PH 

Le TH est la mesure de dureté de l’eau. Elle représente la quantité de calcium et de magnésium dans l’eau. Plus cette valeur est élevée, plus l’eau est dure. cette mesure est exprimée en degré français (°f), et il n’y a pas de limite inférieure de TH requis pour les eaux de consommation humaine. Le pH est le potentiel hydrogène de l’eau, c’est-à-dire la quantité de H+ (acide) et de OH- (base) dans l’eau. La valeur pH d’une eau se mesure sur une échelle de 0 (eau acide) à 14 (eau basique). Une eau potable, tout comme l’eau adoucie, a un pH compris entre 6,5 et 8,5.

Un adoucisseur augmente la consommation d’eau FAUX
Un adoucisseur convenablement dimensionné, bien réglé et régulièrement entretenu rejette à l’égout de 4 à 6 m3 d’eau par an, pour une consommation moyenne de 200 m3 pour un foyer. ce rejet ne représente donc que 3 % de consommation d’eau supplémentaire, au maximum, soit moins de 17 euros*** par an.

Un adoucisseur favorise la prolifération bactérienne FAUX
Dans un adoucisseur où l’eau circule régulièrement, les éventuelles bactéries résiduelles ne représentent pas un risque pour la santé humaine. Mieux encore, en évitant l’entartrage, l’adoucissement de l’eau constitue un traitement préventif contre certaines bactéries redoutables comme la légionelle qui trouve refuge dans le tartre. Pour assurer la sécurité sanitaire de son installation, il faut veiller à ce que l’adoucisseur soit bien réglé (notamment au niveau des cycles de régénération) et fasse l’objet d’une maintenance chaque année.

Un adoucisseur respecte le porte-monnaie et l’environnement VRAI 
Oui, et à plus d’un titre ! D’une part, les dépôts de tartre dans les canalisations, les équipements de chauffage et les appareils électroménagers ont pour conséquence une augmentation de la consommation d’énergie****. En optimisant le fonctionnement de vos installations, l’eau adoucie maîtrise votre facture d’énergie et augmente la durée de vie de vos appareils. 

L’eau froide ne doit pas être adoucie FAUX
Rien n’empêche d’adoucir l’eau froide dans une maison individuelle. En effet, un adoucisseur correctement dimensionné, installé et entretenu, n’altère pas la potabilité de l’eau distribuée. D’autre part, si l’eau froide dépose moins de calcaire que l’eau chaude, n’oubliez pas que la plupart des appareils domestiques dans lesquels l’eau est chauffée sont raccordés sur l’eau froide.

On ne doit pas adoucir l’eau en dessous de 15 °f TH FAUX
La réglementation n’exige pas de conserver une dureté résiduelle. Cependant, il faut tenir compte de la teneur limite en sodium de l’eau potable, teneur en lien direct avec le degré d’adoucissement (adoucir de 1 °f TH apporte en moyenne 4,6 mg de sodium par litre). A votre demande seul un installateur qualifié saura vous conseiller et déterminer avec vous le seuil d’adoucissement. En outre, il tiendra compte des caractéristiques de votre installation (nature des canalisations, conception de votre installation…).

Tous les sels se valent FAUX
Le sel de régénération pour adoucisseur domestique se présente le plus souvent sous forme de pastilles. Pour assurer une bonne qualité de régénération, il doit répondre à des critères de qualité chimique et physique et doit être d’une grande pureté. La qualité d’un sel de régénération est garantie, s’il est conforme à la norme NF EN 973. De plus, certains sels de régénération sont porteurs du label NF, garantie d’un niveau de qualité supérieur.

Un adoucisseur doit être entretenu au moins une fois par an par un professionnel VRAI
Au même titre qu’une chaudière, un adoucisseur d’eau doit être entretenu régulièrement, au minimum une fois par an, en habitat individuel. Le technicien vérifiera les données entrées dans l’électronique de l’adoucisseur, procédera à un nettoyage du bac à sel, à un nettoyage des résines et à un contrôle hydraulique des cycles. Ce contrôle annuel a pour but d’éviter une dégradation de l’appareil, de garantir un bon fonctionnement tout au long de l’année et de maintenir la qualité bactériologique de l’eau potable alimentant l’adoucisseur. Le remplacement des cartouches de pré-filtration et/ou l’éventuel approvisionnement en sel doivent être effectués selon le type d’adoucisseur et les fréquences recommandées par le constructeur de l’appareil.

3 BONNES RAISONS DE FAIRE INSTALLER UN ADOUCISSEUR CHEZ SOI
Raison n°1 Protéger mon installation et faire des économies.
Un adoucisseur d’eau permet un fonctionnement optimal et augmente la durée de vie de mes canalisations, mes robinets, mon chauffe-eau, mon lave-linge, ma bouilloire, ma cafetière électrique, etc. De plus, j’utilise moins de savon, de shampoing, de crème hydratante, de lessive, d’adoucissant...
Raison n°2 Agir pour le développement durable.
Grâce à l’adoucisseur, je n’augmente pas ma consommation d’énergie, je change moins souvent d’appareils électroménagers et je rejette moins de détergents dans la nature tout en réduisant leur consommation.
Raison n°3 Améliorer mon confort grâce à l’eau adoucie.
Avec l’eau adoucie, mes cheveux sont plus soyeux, mon linge plus souple et ma peau plus douce.

* Source ADEME - « Eau chaude sanitaire en maison individuelle » - février 1991.
** Circulaire DGS n° 2000-166 du 28 mars 2000 relative aux produits et procédés de traitement des eaux destinés à la consommation humaine.
*** Prix moyen dans le Lot 46
**** Procédés de traitement des eaux à l’intérieur des bâtiments individuels ou collectifs. CSTB Éditions, collection Guide pratique - Juin 2011. 
Document source : UAE (Union française des professionnels du traitement de l’eau).

Vrai-Faux sur le sel pour l’adoucisseur


On peut mettre un autre sel que les sels de régénération dans un adoucisseur pour régénérer la résine FAUX

Les équipementiers (fabricants d’adoucisseurs et producteurs de résines échangeuses d’ions) recommandent généralement un minimum de 99% de pureté. De plus, la granulométrie du sel de régénération est optimisée pour répondre aux besoins de ce type d’équipement, ce qui n’est pas le cas de sel de table ou de cuisine. Seul un sel conçu spécifiquement pour l’adoucissement de l’eau doit être utilisé.

Tous les sels se valent pour la régénération FAUX
Le sel de régénération pour adoucisseur domestique se présente le plus souvent sous forme de pastilles. Pour assurer une bonne qualité de régénération, il doit répondre à des critères de qualité chimique et physique et doit être d’une grande pureté. La qualité d’un sel de régénération est garantie s’il est conforme à la norme européenne EN 973*. Les équipementiers recommandent la qualité A (> à 99,4%). De plus, certains sels de régénération sont porteurs du marquage NF, garantie d’un niveau de qualité supérieur.

L’eau adoucie n’a pas de goût salé VRAI
En cuisine, le goût salé provient de l’association des ions chlorure et des ions sodium que l’on trouve dans le sel de table (chlorure de sodium). Dans l’eau adoucie, seule la teneur en sodium augmente légèrement et le sodium n’a pas de goût (apport de 4,6 mg/l d’eau pour 1 °f adouci).

Un adoucisseur coûte cher en sel FAUX
Pour une famille de 4 personnes (500 l/j) souhaitant adoucir une eau de 30 °f et possédant un adoucisseur de 20 litres de résine, la consommation moyenne de sel de régénération est de 6 sacs de 25 kg par an.

Un adoucisseur rejette du chlore dans la nature FAUX
L’eau rejetée par l’adoucisseur pendant la phase de régénération contient des ions chlorure et non du chlore. Ce sont donc ces ions chlorure du sel qui sont rejetés dans l’égout.

Un adoucisseur modifie peu la salinité des eaux de surface VRAI
Si l’on rapporte en France le taux d’équipement en adoucisseurs des ménages et les quantités de sodium que ces équipements rejettent au volume total des eaux de surface prélevées pour la consommation humaine, l’estimation de la contribution à la variation de la salinité des eaux de surface se situe autour de 1%.

Les eaux de rejet de l’adoucisseur peuvent être évacuées dans une fosse septique VRAI
La norme européenne* concernant les fosses septiques et les normes concernant les rejets n’indiquent aucune contre-indication au branchement du rejet d’un adoucisseur sur la fosse septique. Il n’y a pas d’obligation à se raccorder à l’égout. Une étude terrain canadienne de 2006 conclut « il semble que l’eau résiduelle d’un adoucisseur d’eau évacuée dans une fosse septique n’ait pas d’incidence sur la capacité de la fosse à traiter efficacement les eaux usées**. » Une étude américaine de 2009 (publiée en février 2010) a démontré qu’il n’y avait pas de différence de fonctionnement de la fosse septique étudiée avec ou sans rejets d’adoucisseur***.

Ne confondons pas sel et sodium !
Le sel (ou chlorure de sodium NaCl) ne doit pas être confondu avec le sodium puisque le sel contient également des ions chlorure. 1 g de sel = 0,39 g de sodium + 0,61 g de chlorure.

* EN 12566-3. ** SCHL, “Effets des adoucisseurs d’eau”, septembre 2006. *** Averbeck D., “Softener discharge versus aerobic waste water treatment units, Water conditionning & purification”, février 2010. 5* Arrêté du 11 janvier 2007 relatif a x limites et références de qualité des eaux brutes et des eaux destinées à la consommation humaine mentionnées aux articles R. 1321-2, R. 1321-3, R. 1321-7 et R. 1321-38 du code de la santé publique (JORF du 6 février 2007). 6* Rapport sel : évaluation et recommandation. AFSSA, 2002.

Source et informations sur www.axal-salt.com.

NORME EN 973 : cette norme européenne s’applique au chlorure de sodium utilisé dans le traitement de l’eau destinée à la consommation humaine, en particulier pour la régénération des résines échangeuses d’ions.


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